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Sandra Nuspl, MBA | Crédit photo : Sabine Starmayr
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Sport et santé

"Je me réjouis quand il pleut"

Pensées positives, optimisme

- ou pourquoi les pensées positives nous facilitent la vie

 

"Je me réjouis quand il pleut, car si je ne me réjouis pas, il pleut aussi". Ce proverbe de Karl Valentin nous rappelle que notre attitude est souvent plus importante que les circonstances extérieures. Nous n'avons aucune influence sur le temps qu'il fait, mais nous pouvons changer notre point de vue sur celui-ci - et c'est là que réside la clé d'une vie plus épanouie.

Les pensées influencent notre vécu émotionnel - les évaluations positives ou négatives peuvent susciter des sentiments tels que la joie, la colère ou la sérénité. Le cerveau réagit de manière plastique, un peu comme un muscle : ce que nous pensons, pratiquons ou répétons souvent se consolide - nous nous habituons à cette direction de pensée.

Ainsi, si nous nous plaignons souvent ou si nous nous attendons à des choses négatives, c'est quasiment comme si nous entraînions quotidiennement le muscle "tout est stupide" - nous devenons de plus en plus doués pour voir le mauvais côté des choses et nous négligeons de plus en plus le bon, car nous activons toujours les réseaux du cerveau qui sont responsables des réactions liées au stress ou à la frustration.

Se plaindre un peu au sens d'une "hygiène mentale" fait bien sûr partie du processus, mais trop de ces plaintes nous rendent aveugles aux petites joies de la vie, comme par exemple l'odeur de la pluie sur l'asphalte ou le rire d'un enfant dans une flaque d'eau.

Or, si nous nous concentrons consciemment sur les bonnes choses, nous renforçons les connexions neuronales qui, à long terme, nous rendent plus résistants au stress et nous permettent de surmonter plus facilement les défis. Une perception accrue des événements positifs peut en outre favoriser la sécrétion de dopamine - une "hormone du bonheur" qui nous motive et nous procure du bien-être.

Si nous ne considérons donc pas la pluie comme "humide et ennuyeuse", mais comme une chance de vivre des aventures en bottes de caoutchouc ou de passer des après-midi sur le canapé, nous nous renforçons nous-mêmes.

En d'autres termes, celui qui voit le soleil sous la pluie se crée un parapluie intérieur.

Imaginons que nous ayons tous un moment "la pluie est belle" par jour. Les pensées positives peuvent être contagieuses ! Lorsque nous sommes attentifs à ce qui est bon chez les autres, nous encourageons la compassion, la cohésion et l'estime. C'est comme une réaction en chaîne pour une coexistence plus conviviale.

Conclusion : célébrer les jours de pluie au lieu de les craindre.

Notre cerveau aime l'optimisme. En nous réjouissant de la pluie au lieu de la maudire, nous nous rendons nous-mêmes (et peut-être aussi les autres) un peu plus heureux. Car : la pluie reste la pluie - mais la façon dont nous la voyons dépend entièrement de nous.

Et voici encore un petit conseil pour gérer les pensées négatives :

Dites "stop" - si possible à voix haute - dès que des pensées négatives surgissent ou que vos pensées négatives tournent en boucle. Imaginez un grand panneau "stop" ou un autre signe qui vous signale "stop". Répétez le "stop" plusieurs fois si nécessaire. En outre, vous pouvez vous taper sur la cuisse ou sur le bord de la main avec une main. Il est également possible de taper dans les mains.

Veillez à inspirer et expirer calmement et à garder une posture droite. Peut-être aimeriez-vous aussi imaginer comment les pensées éclatent comme des bulles de savon, se dissolvent dans l'air ou s'envolent en expirant...

Ensuite, concentrez-vous sur quelque chose de bon, de positif, quelque chose qui vous fait du bien.

Et : soyez patient avec vous-même, l'arrêt des pensées demande un peu d'entraînement.

C'est bien qu'il y ait autant de positif. Merci :
nuspl-sandra
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